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PRESENTATION DE LA DEMARCHE DE L’ACTION 

 

1)  Rappel de la définition de la Médiation Sociale et du rôle d'Analyste Transactionnel : un processus

 

-La médiation se définit globalement comme un processus de création et de réparation du lien social, d’établissement ou de rétablissement de la communication. Elle consiste en l’intervention d’un tiers impartial et indépendant qui tente, à travers l’organisation d’échanges entre des personnes, de les aider à améliorer une relation ou bien à trouver par elles-mêmes une solution à un différend ou un conflit qui les oppose. Ce tiers, appelé médiateur, n’a comme seul pouvoir que l’autorité que lui reconnaissent les personnes qui font librement appel à lui. Le cadre de son intervention étant la cité[1], le terme de « médiation civique [2]» pourrait également convenir pour qualifier ce mode  de règlement des conflits appelé « médiation ».

 

-L'analyse transactionnelle (AT) est au départ une forme de psychothérapie. Mais c’est aussi une théorie de « psychiatrie sociale » (selon les mots de son concepteur) parce qu'elle propose d’étudier le psychisme des personnes en analysant leurs relations sociales. Elle tire d'ailleurs son nom du mot « transaction » qui, en anglais, désigne un échange, verbal ou pas.

 

2) Mon rôle de Consultant-Médiateur Social : 22 années d’expérience et d’expertise

 

Il est indépendant des pouvoirs politique, administratif et judiciaire. Son action repose sur  la valeur de la solution mutuellement acceptée et la croyance en la capacité des personnes en conflit à trouver elles-mêmes une réponse satisfaisante à celui-ci. A cette fin, j'intervient en dehors du cadre judiciaire.

 

J'ai ainsi été, l'un des deux médiateurs à temps plein du Service de Médiation de Metz jusqu'en 2014, et je dispose donc d’une expérience et d’une expertise professionnelle de 20 années en tant que salarié, et j'entame ma troisième année en tant qu'indépendant, dans la régulation des conflits se développant dans des logements collectifs, pavillonnaires, ou tout autres différends  inter-individuels.

 

3) Objectifs de l’action de médiation : prévenir tous types de la violence ou des conflits

 

Promouvoir la médiation comme alternative de prévention dans la régulation des conflits, c’est vouloir :

 

  • Prévenir par le dialogue, les conduites agressives et le développement de passages à l’acte du type, insultes,  incivilités, coups et blessures et volontaires.

  • Responsabiliser les citoyens dans la gestion de leurs relations de voisinage ou de tout ordre, mais aussi intrafamiliales, les conflits d’ordre familial étant en augmentation.

 

4) Contenu de l’action : un processus avec des procédures rigoureuses

 

  • Organiser des rencontres entre des personnes ayant un différend ou un conflit à régler, dans le but de les aider à trouver par elles-mêmes une solution à celui-ci.

    • Ces rencontres sont mises en place, à la demande des parties, en dehors du territoire de leur domiciliation, anonymat oblige.

    • Le médiateur s’autorise cependant à se rendre sur place pour se donner les moyens de vérifier un certain nombre de données matérielles, notamment quand il s’agit de litiges de copropriétés nécessitant l’engagement de travaux (insonorisation, haies, murettes ou murs de mitoyenneté, etc.).

    • La durée moyenne de traitement d’un dossier oscille entre une semaine et deux mois, en fonction de l’arriéré du conflit.

  • Même si la médiation est un processus, elle n’exclut pas, une fois le service sollicité,  la mise en œuvre d’une procédure extrêmement rigoureuse qui se décline comme suit :

    • Chaque partie ou « médié » reçoit un courrier qui ne préjuge pas de la responsabilité de l’une ou l’autre, et qui a déjà le mérite, parfois, de pouvoir apaiser les tentions.

    • Pour qu’il y ait médiation, il faut que les deux parties adhèrent, car la médiation ne peut s’imposer d’autorité. En effet, même s’il y a toujours une des deux parties, convaincue de son bien fondé, il faut pratiquement toujours convaincre l’autre partie.

    • Chaque partie est reçue séparément dans un premier temps, au moins une fois, pour la simple et bonne raison que, les recevoir ensemble, d’entrée de jeu, mettrait en échec le processus de médiation. Ce sont 22 années d’expérience qui  font constater cet état de fait. Le rendez-vous a lieu en dehors du territoire de résidence (quartier, îlot,  rue, village, etc.).

    •  Le fait d’accepter de faire le déplacement, c’est déjà accepter symboliquement de faire un premier pas vers l’autre.

    • Les parties sont reçues ensemble dans un deuxième temps, si elles le souhaitent, et si, émotionnellement, elles sont en capacité de rencontrer l’autre partie. Il peut arriver qu’un sentiment de haine tellement exacerbé me contraint à différer dans le temps cette rencontre. Le temps est un allié objectif du médiateur.

    • Entre ces deux phases, le médiateur reste en contact avec les deux parties afin de préparer avec elles, une ébauche de protocole d’accord qui devra faire l’objet d’une discussion et d’une validation.

    • Un dossier qui oppose deux parties, nécessite entre 10H et 15H d’intervention alternant des temps formels organisés et programmés, avec des temps informels (échanges téléphonique). Il va de soit que ceux qui opposent plus de deux parties, voire une dizaine et plus de protagonistes, ce temps de 10H à 15H est plus que doublé.

 

5) Conclusion :

 

  • La médiation, à ce stade, est devenue un art mêlant subtilement écoute, persuasion et argumentaires juridiques, ou sociaux, avec l’objectif de responsabiliser les citoyens afin qu’ils trouvent par eux-mêmes des solutions aux conflits qui les oppose à un moment donné avec une personne, quelque soit son statut.

  • Mon rôle de Consultant-Médiateur, Analyste Transactionnel et Formateur enrichi de ces 22 années d'expérience, ou j'ai traité 350 cas avec près de 1000 personnes rencontrées annuellement, est donc un outil de régulation humain susceptible de  permettre à tous citoyens d'éviter une procédure judiciaire longue et souvent coûteuse, en intervenant sur le fond et la forme, mais aussi d'intervenir directement sur sa propre perception humaine dans le contexte de la société qui nous entoure.

 

 

Jean Philippe HARDY

Consultant-Médiateur

Analyste Transactionnel

 

 

[1] Au sens de communauté politique  et économique.

 

[2] Michèle Guillaume - Hofnung, 1995, La médiation, Presses Universitaires de France, pp. 21-23.

 

 Analyste Transactionnel

Jean-Philippe HARDY

Sur Metz et son Agglomération

 

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